Oui.
Par contre, je ne peux pas faire mieux que la présentation qui est sur le site du club, donc, désolé mais je fais un simple copier/coller.
L'AIKIDO peut être défini comme étant la voie de l'harmonisation des énergies ou, encore, la recherche de la coordination mentale et physique.
Le premier Kanji peut être traduit par: harmonie, union, rencontre, coordination...
Le deuxième Kanji peut être assimilé aux notions : énergie vitale, force intrinsèque, esprit, âme...
Le troisième Kanji peut être traduit dans le sens concret ainsi qu'abstrait, chemin, voie...
L'aikido est une recherche de la coordination mentale et physique de l'énergie.
AI: représente l'harmonie, la coordination, l'union.
KI: englobe la force (force de vie), la puissance intrinsèque, l'énergie.
DO: signifie l'étude, la recherche, la voie.
L'aikido est, bien sûr, un art martial de défense extrêmement efficace. Cependant, son utilisation en combat réel nécessite un haut niveau de maîtrise. Il ne s'agit donc pas d'un moyen pour apprendre à se battre, mais plutôt d'une préparation physique (souplesse, rapidité) et mentale (calme intérieur), ainsi que technique (placement par rapport à l'adversaire, déplacement, utilisation du centre et des hanches, etc.). Il permet de prendre conscience de la force vitale (le KI), qui est en nous et que nous pouvons contrôler, diriger, en donnant une autre dimension à nos possibilités.
Rechercher l'efficacité est un but louable, mais le cheminement doit conduire à prendre conscience de soi pour se réaliser pleinement. Rester mentalement et physiquement vertical et en équilibre est un bon programme de travail.
Pour certains, à l'exemple de maître Ueshiba qui était un mystique, cela peut aller vers une recherche plus profonde. Nous laissons à chacun le choix de la dimension qu'il veut donner à son étude.
LES ARMES DANS L'AIKIDO
« Il est bien sûr possible d’apprendre l’aïkido sans pratiquer les armes, mais l’aïkido ainsi pratiqué ne pourra pas correspondre à une forme parfaite. (…) Je constate que les étudiants qui pratiquent sérieusement les armes ont des formes de corps plus belles et plus justes parce que cette pratique leur donne plus de précision, de puissance et de stabilité dans l’exécution des techniques à mains nues ». Saito Sensei (1928-2002), 9e dan, élève direct du fondateur
La pratique des armes est indissociable de l'aïkido. O Sensei n’enseignait pas les armes en dehors de son dojo d’Iwama. Il était donc difficile pour ceux qui n’y résidaient pas d’avoir accès à la totalité de son enseignement. De plus, Maître Ueshiba appartenait à une génération du budo où le savoir n’était pas divulgué aussi facilement. Ainsi, il n’enseignait totalement qu’à ses élèves les plus proches, et cet enseignement ne faisait pas fi de la pratique des armes.
Le CMAM s'attache à dispenser un enseignement régulier des armes. D'une part, des cours spécifiques permettent d'aborder les affrontements où les deux adversaires sont armés (bokken ou jo) et de pratiquer l'art du dégainer (iaido). D'autre part, les cours d'aïkido intègrent au moins une fois par semaine la pratique des armes (mains nues contre attaque armée), afin de mettre en évidence la filiation avec la pratique à mains nues.
PRINCIPE DE L'AIKIDO
"O Sensei Morihei UESHIBA" définit son art comme étant "la voie d'harmonie entre l'Homme et l'Univers" (A. Nocquet, "Maître Morihei Ueshiba, Présence et Message", p. 69). Etre attaché à l’enseignement de Morihei Ueshiba ne signifie pas que l’on reste figé dans le temps. C’est la garantie de s’appuyer sur des bases solides qui ont fait leurs preuves et de comprendre que les principes qui les animent font de l’aïkido un art résolument moderne.
L'aïkido se base sur le principe de la « concordance des énergies ». D'un point de vue martial, cela se comprend de trois manières :
unir les énergies de son propre corps (via le seika tanden, "océan des énergies" au niveau du centre de gravité) pour agir, coordonner les bras et les jambes. On s'attache à mouvoir les deux mains ensemble (comme si elles tenaient le sabre) en maintenant une certaine extension des bras, dite te-katana ("main-sabre", c'est-à-dire que le bras a la forme d'une lame de katana, ni tendu ni replié). Ainsi, le bras est impliable tout en ne fournissant aucun effort musculaire : il est le simple vecteur de l'énergie du seika tanden.
unir les énergies des deux partenaires : tori (le pratiquant) ne va pas s'opposer à uke (l'attaquant) mais va au contraire accompagner son mouvement, s'accorder à son rythme ; alors que uke s'attend à rencontrer une résistance, il rencontre en fait le vide, et un prolongement de son mouvement, ce qui provoque sa chute (la sensation est similaire à une porte qui s'ouvre au moment où on essaie de l'enfoncer).
agir comme un intermédiaire entre un état de violence et un état où la violence n'est plus : on laisse la violence se déployer où elle ne peut nuire.
QUELQUES CONSEILS : Physiquement, la pratique est exigeante. Aussi, il faut préparer son corps graduellement et avec prudence, pour éviter un quelconque traumatisme. Le moins doué peut atteindre le sommet par le travail et la persévérance (et la sueur), mais chacun doit avancer à son rythme.
C'est dans la joie et l'amitié que l'on pratique. On partage ses connaissances sans restriction. L'avantage de l'aikido, c'est de travailler avec des élèves de tous niveaux, car l'incorporation au groupe est immédiate.
Après l'euphorie du début, devant la difficulté technique et l'exigence physique (maîtrise des chutes, déplacements à genoux), la motivation risque de faiblir. Les moments de découragement sont la règle commune et rentrent dans le cadre formateur. Il faut alors serrer les dents et persévérer.
Après... le plaisir accompagne l'effort car l'on prend conscience de ses progrès, avec la certitude d'arriver à la maîtrise. L'équipe enseignante est là pour suivre votre progression et vous aider à réaliser votre objectif.
L'aikido de O Sensei a le mérite de se vouloir formateur pour l'homme de demain, afin qu'il ne place pas son action dans le seul bénéfice d'une victoire sur autrui, mais au contraire pour qu'il prenne conscience que seuls le respect et l'amour des autres guident sa vie. Sa philosophie est le fruit d'un long cheminement, et sa pédagogie, au delà d'une grande exigence dans la formation technique et physique, explique que l'homme ne vaut que par ses qualités de coeur. Etre un exceptionnel guerrier peut être un objectif pour certains, mais l'essentiel est dans le message et l'exemple.