Il y a un sujet qui m'intéresse particulièrement, et j'aimerais savoir l'avis que d'autres personnes pourrait avoir sur la question.
Il s'agit du yaoi/yuri dans les shônens.
Bon, z'êtes d'accord qu'il y en a pas des masses ? Même si le shônen dit "classique" n'est pas le genre que je préfère, et que je lis donc peu de mangas dans ce genre, il me suffit de quelques exemples :
Yu-gi-oh ( c'est vieux ça ),
One Piece,
Naruto,
GTO,
Eyeshield 21,
D-Gray-Man, ainsi que la majorité des mangas ( surtout quand c'est du made in Jump ), et What ? Sur la centaine de persos récurrent, y a pas un seul couple yaoi/yuri ?
Ok, calmons-nous.
Tout d'abord, je dirai que, étant un "shônen", ils sont censés être plutôt axé baston, et on ne retrouve souvent qu'une seule histoire d'amour, héros + héroïne. Ensuite, il serait complètement ridicule d'avoir un couple homo dans chaque manga, histoire que la parité soit respectée. Mais, y en a pas du tout. u_u
Essayons maintenant de voir les shônens, qui justement, intègrent le yaoi/yuri.
Mon exemple n°1, le plus connu, est évidemment Soi Fon et Yoruichi de
Bleach ( non reconnu, en plus ). Et, plus récemment, qui m'a beaucoup surpris,
Fairy Tail, cf tome 27.
Sauf que, dans ces deux cas, selon le lecteur, cela peut juste être de l'admiration, car le sentiment amoureux peut-être sous entendu n'est pas clairement exprimé. Aaaaaarg.
Le seul vraiment reconnu, c'est Setsuna et Konoka, de
Negima!. ça en fait 1. Youpi.
Un peu à part, y a
Black Butler. Pour moi, entre maître et majordome, il y a quelque chose, même si c'est toujours (subtilement) sous-entendu.
Le seul manga shônen que je connaisse osant à 100% le yuri, c'est l'excellent
Lost Paradise, malheureusement finie en 6 volumes. On y trouve combat, action, amitié, amour et manigances, tout ce qui fait un pur shônen. Cependant, le titre est parfois trop sombre, dérangeant ( on "rappelle" aux hommes à quels points ils sont machos, et lâches ), ou même violent, pour faire l'unanimité.
Dans le même genre, il y a
X de Clamp ( seul manga que j'ai lu du collectif ), et tous leurs autres, apparemment...
Mon dernier exemple sera
Sasamekikoto. Ce n'est pas un shônen, mais une série romance yuri. Toutefois, elle particulière, car publiée dans le magazine Alive (
Re:Birth,
Iris Zéro ), éditée en France et ne comportant pas de scènes susceptibles de choquer. Quand on sait à quel point le yaoi/yuri est considéré comme "horriblement pervers", c'est pas mal pour changer les mentalités.
Quand même, je lis pas mal de séries. Et ça fait pas grand-chose, je vous assure. Et surtout, on trouve plus de yuri que de yaoi. Tout simplement que si le yuri peut encore plaire aux jeunes garçons ( les lecteurs de shônens ), le yaoi les repousse totalement.
Le principal argument, de poids, qui joue contre le yaoi/yuri, c'est que, l'humain moyen étant hétéro, plus de personnes s'identifieront à un personnage hétéro qu'à un personnage homo. Ouch.
Alors, sommes-nous sur une ouverture sur le yaoi/yuri ? Ou est-ce-que cela restera toujours ainsi ? Et puis, faut-il à tout prix essayer d'intégrer ce qui a toujours été un genre à part dans le shônen ? Peut-être, peut-être pas.
[ J'avais juste envie de causer un peu
]